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Savoir lire une étiquette

Sur l’étiquette (et la contre étiquette au dos de la bouteille), on trouve des termes parfois obscurs pouvant nous induire en erreur, d’autres très utiles. Zoom sur la carte d’identité du vin.




LES MENTIONS OBLIGATOIRES

Régies par la réglementation européenne, donc pas le choix, sinon gare aux amandes !


📌 La catégorie 

Les AOC (appellations d’origine contrôlée) — AOP (appellation d’origine protégée) en version européenne — sont les garantes d’un savoir‐faire local, validé par un cahier des charges très précis pour chaque AOC (rendements, cépages, élevage...), garantissant au mieux leur terroir. Les IGP (indications géographiques protégées) concernent des zones plus vastes (Pays d’Oc, Val‐de‐Loire...), avec des cahiers des charges plus « cool » et un choix de cépages plus large. Souvent des « vins plaisir », des vins de cépages originaux ou oubliés ou des expérimentations qui sortent de l’AOC. Pour les Vins de France (ex « Vins de pays »), pas de zone de production précise, les raisins pouvant venir de toute la France et même mélanger plusieurs régions. Des vins souvent simples, mais parfois aussi des « vins d’auteurs » par des vignerons souhaitant s’affranchir des AOC et IGP. Beaucoup de vins nature aussi, plus « libres » en vinification.


📌 L’embouteilleur (qui met le vin en bouteille)

Le responsable légal du vin, donc souvent mais pas forcément le vigneron, dont le nom et l’adresse doivent apparaître. Le terme « Mis en bouteille au château » ou « à la propriété » ne signifie pas nécessairement qu’il s’agit de l’exploitation du producteur ; ce peut être un groupement comme une coopérative par exemple. La provenance (produit de France, vin de l’Union européenne...) doit aussi être indiquée.


📌 Le titre alcoométrique (pourcentage d’alcool dans le vin)

Souvent la première info que recherchent les acheteurs : un vin à 14 % sera a priori moins digeste qu’à 12 %. Bon à savoir, les vignerons peuvent arrondir au demi‐degré inférieur : ainsi, quand tu vois 14 %, le vin titre peut‐être à 14,5 % en réalité !


📌 Le volume de vin dans la bouteille

Il est le plus souvent de 75 cl. Mais il existe bien d’autres formats : Magnum,

(1,5 l, soit 2 bouteilles), Jéroboam (3 l), Réhoboam (4,5 l), Mathusalem (6 l), Salmanazar (9 l), Balthazar (12 l), Nabuchodonosor (15 l) et Melchior (18 l, soit 24 bouteilles de 75 cl !).


📌 Le numéro du lot

S’inscrit en tout petit, avec la lettre « L » au début, permet de tracer un groupe de bouteilles produites ou conditionnées en même temps. Surtout utile pour les douanes.


📌 Mentions sanitaires

L’ennemi n°1 des consommateurs aujourd’hui, qui peut déclencher des allergies et ce petit mal de tête si consommation à haute dose. La mention « Contient des sulfites » est obligatoire, même pour les vins nature – oui, il y a des sulfites « naturelles » dans le vin, et même en nature, on peut ajouter une mini dose... On doit aussi indiquer la présence de produits potentiellement allergènes, comme ceux à base de lait et d’œufs utilisés pour le collage, ainsi que le logo femme enceinte, propre à la France.


 

LES MENTIONS NON OBLIGATOIRES

Des infos facultatives certes, mais parfois, et même souvent, essentielles. 


📌 Le millésime

L’année de récolte des raisins et non l’année de production du vin. Très utile pour savoir si c’est un grand ou petit millésime, si le vin est à boire ou à garder.


📌 Le ou les cépages

Ils peuvent apparaître sur la bouteille, et de plus en plus souvent, à l’image des vins étrangers, notamment du Nouveau Monde, qui communiquent beaucoup sur les cépages (moins sur la zone géographique) et remportent de francs succès.


📌 Le producteur

On parle ici de château, de nom de domaine, de nom de vigneron, de marque... Une chose assez incontournable pour savoir qui fait le vin. La base, quoi !


📌 Le nom du vin

Le vigneron propose souvent une gamme de différents vins (des « cuvées ») dont le nom peut refléter un type de vinification, un niveau de qualité, être le prénom de sa fille, de sa mamie, un lieu‐dit ou un délire entre potes ! Bref, le nom d’un vin raconte souvent une histoire


📌 Diverses mentions techniques

D’autres éléments, plus ou moins fiables, peuvent apparaître. 

« Élevé en fût de chêne » : concerne uniquement des vins ayant séjourné dans un vrai contenant en bois et pas du « fake » (type copeaux de bois).

« Vieilles vignes » : du pipo si leur âge est inférieur à 25 ans

Les divers logos AB, HVE 3, Demeter... sont bien plus fiables car validés par des organismes certificateurs. 

Quant aux mentions Clos, Château ou Cru, elles sont réservées aux AOC.


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